Avez-vous entendu parler des deepfake ? Cette nouvelle technologie qui se propage sur internet, notamment sur les réseaux sociaux, et qui crée un monde, une réalité altérée et fausse. Vous avez peut-être croisé les images du Pape François en gros manteau blanc ou la photo de président russe Vladimir Poutine qui embrasse la main du président chinois Xi Jinping, ou encore de Barack Obama qui, dans une vidéo, insulte Donald Trump. Toutes ces images et vidéos sont construites de toutes pièces. On vous en dit plus et on vous explique tout cela ci-dessous !
Le deepfake : la fake news 2.0
Vous êtes certainement familier avec les fake news. Ces informations complètement fausses, montées de toutes pièces puis diffusées sur les réseaux sociaux. Si nous avons aujourd’hui de plus en plus d’armes pour contrer cette pratique, le deep fake se révèle plus dangereux et plus compliqué à déceler. En effet, vous connaissez l’expression “je crois ce que je vois” qui assure une sorte de réalité aux plus sceptiques d’entre nous : avec le deepfake cette phrase ne tient plus !
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Ces images et vidéos, générées par des modèles d’intelligences artificielles très puissants, peuvent tromper le commun des mortels, mais pas le plus fin des observateurs ! En effet, une étude d’ExpressVPN démontre non seulement les dangers de cette nouvelle pratique sur la mémoire collective, mais donne aussi les outils nécessaires pour ne pas se laisser berner par un contenu, que ce soit une image ou une vidéo, qui est montée de toutes pièces.
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L’effet Mandela et la mémoire collective
Par mémoire collective, nous devons entendre la mémoire au sens d’un souvenir partagé, celui-ci peut être entre deux personnes, entre un groupe ou encore entre tous les membres d’un pays, tels que :
- Des faits historiques
- Des événements sociétaux, tels que le crime d’un homme politique qu’il ne faudrait pas oublier.
La mémoire collective est fondamentale à tout groupe. Elle est, en effet, ce qui permet de se mettre d’accord sur l’objet même d’une discussion. Si l’on n’est pas d’accord sur ce dont on parle, on ne va plus pouvoir parler ensemble !
L’effet Mandela, tel qu’il a été défini dans l’article cité ci-dessous, renvoie à la période durant laquelle l’homme politique révolutionnaire du même nom avait été emprisonné dans les années 1980. Or, de nombreuses personnes ont cru qu’il était mort. Cette altération de la réalité est ce que l’on appelle l’effet Mandela. Cet effet est relativement normal à titre individuel ; des études en neurosciences montrent que notre cerveau, avec le temps, altère notre perception d’un souvenir.
Toutefois, à échelle plurielle, voire sociétale, cette potentielle altération est extrêmement dangereuse. Il s’agit, en effet, d’une crédibilité apportée :
- Aux théories du complot qui sont actuellement en pleine recrudescence
- Aux thèses négationnistes, imprégnés de racisme et d’antisémitisme
- Ou encore à la propagande politique : on pense, par exemple, à la fausse vidéo du président ukrainien Zelinsky qui demande à son peuple de baisser les armes et de rentrer chez eux.
Pour identifier les deep fakes, on vous conseille de lire la fin de l’article publié par ExpressVPN qui détaille toutes ces méthodes.